Héroïne: signes d'usure, symptômes de surdosage, comment reconnaître un toxicomane

  1. Les premiers signes de consommation d'héroïne
  2. Signes d' intoxication
  3. Symptômes de surdosage d'héroïne et ses effets
  4. Réhabilitation de la dépendance à l'héroïne

Si vous soupçonnez votre proche consommateur d'héroïne, les symptômes ci-dessous vous aideront à confirmer ou à nier vos peurs. Il est important de savoir ces choses à temps pour pouvoir agir jusqu'à ce que le corps soit gravement endommagé et que l'esprit et l'esprit ne soient pas gravement touchés.

L'héroïne fait partie des drogues dures qui provoquent une rupture douloureuse et provoquant une dépendance. Peu à peu, le toxicomane devient malade, malheureux et coupé du monde normal par un homme qui a désespérément besoin d'aide. Prendre des drogues est une erreur qui consiste à essayer d'améliorer son existence, à essayer de se sentir mieux. Mais c’est un piège dont il est difficile de sortir. Une personne a besoin d'aide, mais il la demande rarement - vous avez besoin de votre observateur pour reconnaître «l'héroïne» et tendre la main à lui.

Les premiers signes de consommation d'héroïne

Que ressent la personne qui a fait l'injection? Les premiers signes de consommation d'héroïne sont:

  1. Sensation d'euphorie, bouche sèche. Parfois - vomissements et fortes démangeaisons;
  2. Ceci est suivi par l'apathie, le pouls lent et la respiration;
  3. Lorsque l'effet du médicament faiblit, il y a un fort désir de prendre la prochaine dose.
  4. En l'absence de la dose suivante, il se produit une panne qui se traduit par une forte douleur dans le corps (douleurs), une diarrhée et des vomissements, ainsi qu'une grande anxiété.
  5. Aux doses suivantes, la dose doit être constamment augmentée afin d'obtenir l'effet souhaité.

Signes d' intoxication

Identifiez un toxicomane à l'héroïne par les symptômes d'intoxication, qui sont similaires dans tous les cas, bien qu'ils varient considérablement et dépendent de l'expérience du toxicomane et de la quantité d'héroïne utilisée.

Les toxicomanes essaient de choisir des doses qui ne provoquent que de l'euphorie, mais n'agissent pas de manière coordonnée. Dans ces cas, la personne se comporte de façon absolument logique et détermine que le fait de prendre de l'héroïne n'est possible que par le type de symptômes. Avec une augmentation de la dose, il commence à "s'endormir en mouvement", tombe dans une prostration, ses gestes, ses réflexes et sa parole ralentissent. Il peut être difficile de comprendre ce qu'il dit.

Habituellement, la personne qui a pris de l’héroïne est une bonne nature, le monde est beau pour lui, il aime tout le monde.

Comprenez qu’une personne sous héroïne, il est possible pour son comportement inhabituel: isolement, immersion en soi, détachement du monde entier ou, au contraire, sociabilité excessive, voire obsession.

Parfois, il y a une énergie excessive, une sensualité hypertrophiée et une conversation. Les émotions chez de telles personnes sont stupides, ce qui est également frappant.

Le toxicomane a la capacité de paraître collecté, adéquat, de se gérer. Mais quand il reste seul, commence à fermer les yeux, dors. Dans ce cas, la somnolence est différente du manque habituel de bâillements. À de tels moments, il peut sembler qu'une personne dort. Mais si vous l'appelez, il peut répondre immédiatement et même soutenir normalement la conversation.

Lorsque l'intoxication médicamenteuse survient une déshydratation. Le toxicomane boit souvent, mais par petites gorgées, pour ne pas provoquer de vomissements. Dans les coins de la bouche en liaison avec la concentration de la salive se forme une plaque blanchâtre.

  • Que sont les "héroïne"

Après avoir pris de l'héroïne, le visage devient rouge.

Pour déterminer qu'une personne utilise de l'héroïne, il est possible de réduire au strict minimum les élèves qui ne réagissent pas aux changements d'éclairage. Cela dure de 4 à 12 heures. Pour cette raison, les yeux dans une pièce sombre peuvent être décrits ainsi: "sans élève", "sans vie", "verre", "aliéné".

Tenant compte de cette réaction des élèves, les toxicomanes la dissimulent en recourant à des astuces comportementales: ils baissent les yeux, les prennent de côté, ne regardent pas l'autre personne dans les yeux, utilisent de grandes visières couvrant la moitié du visage, des lunettes noires. Souvent, pour rétablir l’aspect normal de la pupille, utilisez les comprimés de Bécarbon ou de Naphthyzine dilués avec de l’eau, en les enterrant dans les yeux. Mais les pupilles, bien qu’elles aient l’air normal, ne réagissent toujours pas aux changements d’éclairage avant 8 à 20 heures. Il arrive que l'effet inégal de "Bekabbon" conduise à une taille d'élève différente - il s'agit d'un signe indirect d'un toxicomane à l'héroïne.

Le toxicomane démange, démangeaisons. Ceci est particulièrement visible chez ceux qui ont récemment commencé à prendre de l'héroïne. Au bout de 1 à 1,5 ans, cela atténue les rougeurs mais il reste encore des rougeurs aux paupières qui, associées au «verre» scintillant des yeux, provoquent le sentiment que la personne pleure. Pourquoi démangeaisons de l'héroïne: toute drogue est un poison et affecte le système nerveux de manière anormale. Les canaux nerveux dirigent les impulsions (commandes) du cerveau vers les terminaisons nerveuses et transmettent des signaux de retour sur les perceptions reçues (sensations). A cause des médicaments, cette connexion est rompue. Le corps et ses réactions deviennent de moins en moins sujets à et compris par l'homme.

L'expression sur une personne qui a pris le médicament est généralement indifférente. Les muscles mimiques du visage perdent leur tonicité, les coins de la bouche s'affaissent, les sourcils et les joues s'abaissent, la personne «s'affaisse». L'expression faciale exprime le détachement et l'immersion en soi.

La consommation de drogue supprime l'appétit, le désir de contact sexuel, l'instinct de conservation. Une personne sous l'influence de l'héroïne ne mange généralement pas. Les exceptions sont les confiseries, les bonbons et le chocolat. Les toxicomanes peuvent être constipés en raison des effets de l'héroïne sur le corps.

Un autre signe grave de l'héroïne chez une personne est la trace d'injections qui restent sur la peau après les injections. De nombreux toxicomanes essaient de faire des injections dans les endroits habituellement cachés des yeux - sous les bras, à l'aine, etc. Ils s'injectent souvent au même endroit, ce qui entraîne un trou incurable («puits»), qu'ils chérissent et ne guérissent pas. Les traces d’injection peuvent également être dissimulées sous des crèmes teintées, des égratignures, des tatouages, des feutres ou des stylos à bille.

Symptômes de surdosage d'héroïne et ses effets

Les symptômes de surdosage apparaissent quelques minutes après l'injection d'héroïne:

  • confusion
  • ongles et lèvres bleus;
  • bouche sèche;
  • la peau devient pâle;
  • la personne a tendance à dormir;
  • respiration superficielle;
  • faiblesse dans le corps et mouvements lents, convulsions;
  • chute de pression;
  • le pouls devient plus rare.

Les conséquences d'un surdosage sont un arrêt cardiaque et un œdème pulmonaire.

Tout d'abord, appelez une ambulance. Ensuite, placez la personne sur le côté sur une surface plane. En cas de respiration et de pouls, ouvrez le col pour faciliter la respiration. La langue ne doit pas être enfoncée dans la gorge; si du vomi est présent, il est nécessaire de libérer la bouche d'eux. Ramener une personne à la vie, lui marteler les oreilles, lui tapoter les joues. Respirez et parlez-lui pour le garder éveillé. S'il n'y a ni pouls ni respiration et que les pupilles sont larges, pratiquez la respiration artificielle et un massage cardiaque indirect en attendant l'ambulance.

Réhabilitation de la dépendance à l'héroïne

Notre centre coopère avec le département de narcologie, dans lequel travaillent des médecins très expérimentés. Le retrait de l'héroïne ou de la méthadone se fait de manière douce. Et c'est un point très important. La voie douce implique l’absence de médicaments psychotropes puissants, dont l’utilisation en soi, après levée du sevrage, provoque une dépression grave. L'homme n'entre pas dans l'inconscience. Il surmontera aisément les symptômes du refus de prendre des drogues dans les 5 à 7 jours, tout en étant pleinement conscient et pourra communiquer avec lui sur les mesures à prendre après le retrait du sevrage. C'est aussi un point très important. Puisque le retrait du sevrage à lui seul ne suffit pas pour arrêter de consommer de la drogue.

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